Le monde de bébé

De 4 à 6 mois

Le lait Maternel

L'aliment numéro 1 de bébé

Jusqu’à 6 mois, le lait maternel est l’aliment naturel et idéal de votre bébé, il couvre tous ses besoins nutritionnels. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, ainsi qu’au fil de la journée, et au fur et à mesure que bébé grandit.

Le lait maternel contribue notamment au bon développement des systèmes immunitaire et digestif et à la bonne mise en place du microbiote intestinal du nourrisson. Des bienfaits… pour lui comme pour vous ! A court terme, allaiter accélère les contractions de l’utérus, il se remet en place plus rapidement. 

Cependant, entre 4 et 6 mois, suivant les recommandations de votre médecin, vous pouvez commencer à diversifier ses repas pour lui faire découvrir tout en douceur de nouveaux goûts et de nouvelles textures. Ainsi légumes puis fruits et céréales infantiles se goûtent doucement en complément du lait maternel.

allaiter

Faites-le aussi pour vous !

L’allaitement maternel est souvent évoqué pour parler des bénéfices pour bébé, mais saviez vous qu’il en est tout autant pour vous ?

L’allaitement maternel diminuerait les risques de cancers de l’ovaire et du sein, et les risques d’ostéoporose liés à la ménopause ainsi que le risque de diabète de type II. Il semblerait aussi que l’allaitement facilite les suites de couches en aidant l’utérus à reprendre plus vite sa taille, sa forme et sa tonicité. Côté organisation, le lait maternel est prêt à l’emploi et à la bonne température pour satisfaire bébé quand il en a besoin. Et si vous devez vous absenter, reprendre le travail ou si vous avez tout simplement envie de plus d’indépendance, équipez-vous d’un tire-lait pour donner votre lait au biberon, l’occasion aussi pour le papa de nourrir bébé ! Le saviez-vous, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et de le poursuivre jusqu’à 2 ans en complément d’une alimentation diversifiée.

De 6 à 9 mois

Le plaisir de manger

Entre 6 et 9 mois, votre bébé mange des aliments de plus en plus variés. Jour après jour, vous lui faites découvrir des saveurs, des odeurs et des textures nouvelles. C’est aussi une aventure émotionnelle. Son assiette posée à vos côtés et bébé bien installé sur sa chaise haute, partage ses premiers repas* en famille, comme un grand.

* Mais pas encore vos menus.

Si la diversification débute à 6 mois : les tous premiers jours, proposez uniquement des légumes, puis des fruits et céréales. Viande, poisson et œuf seront introduits un peu plus tard.
Pour un accompagnement personnalisé, rendez-vous sur l’appli Blédipop, rubrique Outils : “1ers pas dans la diversification alimentaire”.

CHAUD DEVANT : VIANDES ET POISSONS ARRIVENT

Si la diversification a commencé à 4/6 mois : L’éveil au goût se poursuit. Après 6 mois la grande
nouveauté, c’est la viande, le poisson et l’œuf qui font leur entrée dans les menus, en toutes
petites quantités, et avec le feu vert du médecin. Vous lui en donnerez une seule fois par jour, de préférence au déjeuner. Mixer jusqu’à 10 g de viande, ou poisson bien cuits à cœur, ou 1/4 d’œuf dur avec sa purée (en alternance). A 8 mois, la quantité recommandée est d’environ 20 g/j ou 1/3 d’oeuf. Jusqu’à 3 ans, évitez abats et charcuterie, et préférez les filets de poisson, sans arêtes.

 

LA RONDE DES LÉGUMES ET DES FRUITS S’AGRANDIT

Les produits frais de saison offrent vitamines, fibres et minéraux. Et pour varier les plaisirs, pensez aux petits pots de légumes et de fruits blédina et également les petits pots « Les Récoltes Bio ». Vous pouvez également proposer des légumes et fruits surgelés nature. Par ailleurs, évitez les légumes secs jusqu’à 12 mois.

LE LAIT, TOUJOURS PRIMORDIAL

Bébé continue à boire du lait (maternel ou de suite) le matin et au goûter. Cet aliment occupe encore une place centrale dans l’alimentation des tout-petits entre 6 et 11 mois.

De 9 à 12 mois

goûts et textures

Bébé passe la seconde

Votre enfant a t-il déjà goûté à la mangue, l’ananas, la christophine ? Si ce n’est pas le cas, n’attendez plus. La grande expérience se passe côté textures, poursuivez la découverte des petits morceaux fondants qu’il s’amuse à attraper avec ses mains. Pour manger seul, bébé doit être bien installé : assis, le dos droit, en toute sécurité et toujours sous la surveillance d’un adulte.

Et attention, un monument de la gastronomie française entre au menu : le fromage* (en toute petite quantité du fait de la forte teneur en sel (sodium)) !  Cet emmental fondu dans sa purée, un délice !

*fromages pasteurisés (bien regarder les indications sur l’emballage).

Un peu d'épices

En une pincée, avec l’accord de votre pédiatre, les épices et les herbes aromatiques égayent les plats de Bébé. Le cumin (à partir de 18 mois) relève les carottes, le clou de girofle (à partir de 18 mois) parfume ses légumes verts et le romarin (à partir de 18 mois et de préférence bio) booste ses petites viandes. Côté dessert, un soupçon de cannelle, la fleur d’oranger, régalent les gourmands !

à partir de 12 mois

Des repas adaptés en famille

Depuis que bébé partage votre table, il est curieux de tout ce qui passe devant lui.
C’est pour lui un festival de formes, de couleurs et de saveurs. Et pourquoi ne pas goûter ?

Un plat familial pour tout le monde, bébé compris ? Super idée ! Attention, toutefois à rester attentifs aux ingrédients, aux assaisonnements et aux cuissons, car les papilles et les besoins des moins de 3 ans sont toujours bien spécifiques et différents de ceux d’un adulte. Et n’oubliez pas :
• Pas de sel ajouté.
• Adapter les quantités notamment de viande, de poisson bien cuits à coeur ou d’œuf dur qui ne doivent pas dépasser 30 g par jour et pas plus 1/2 œuf.
• Ajouter un filet d’un mélange d’huiles végétales, ou de temps en temps une noix de beurre, dans ses petits plats.
Pas d’aliments grillés ou gratinés pour bébé.

L’APPRENTISSAGE DU GOÛT : QUAND BÉBÉ SE MET À DIRE NON

Votre bébé se met à refuser certains aliments alors qu’il était curieux de tout jusqu’alors ? Ce n’est peut-être pas un caprice mais de la néophobie. Il s’agit d’une peur liée à la nouveauté, en matière d’alimentation cela se caractérise par le refus de goûter un nouvel aliment. La néophobie peut commencer à apparaître vers 18 mois et peut durer plusieurs années. 

C’est aussi pour ça qu’il est essentiel de varier au maximum sa palette de goûts dès le début de la diversification, pour favoriser un large répertoire alimentaire avant qu’il ne rentre dans cette période de néophobie.

Voici quelques astuces pour déjouer les refus et rassurer votre bout de chou :
• Patience : ne forcez pas et représentez le même aliment à un autre moment dans une autre texture ou une autre préparation.• Mettez de la couleur dans son assiette en mélangeant aliments, épices et herbes aromatiques.• Faites de nouvelles associations entre aliments connus/inconnus et aimés/refusés pour le rassurer. 
• Proposez-lui plusieurs aliments dans son assiette : carottes, tomates, etc, ce sera pour lui l’apprentissage de la diversité.

DU LAIT 

Jusqu’à l’âge de 3 ans, la formule infantile reste un pilier important de l’alimentation de l’enfant. Même s’il a bien grandi, votre petit bout continue à avoir des besoins nutritionnels spécifiques, c’est pourquoi le lait de croissance est le mieux adapté à ses besoins nutritionnels.

En effet, les pédiatres recommandent de poursuivre la consommation de 500 ml de lait de croissance jusqu’au moins 3 ans. Pensez-y au petit déjeuner et au goûter par exemple.

Sur les autres repas, vous pouvez aussi compléter ses apports avec d’autres produits laitiers : lactés infantiles, fromages… n’hésitez pas à lui faire découvrir ces nouveaux goûts et textures !